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Le Fort de la Bonnelle

Ouvrage avancé de l 'ancienne défense de la place de Langres construit entre les forts du Cognelot et de la pointe du Diamant devant permettre de surveiller le sud de Langres ainsi que  l'axe Langres /Dijon.

 

Celui-ci est positionné à 2,5 km ( vol d'oiseau) de la citadelle de Langres à 460 m d'altitude. La zone dispose d'un important réseau de chemins stratégiques pour permettre les déplacements entre les forts et ouvrages  de la ceinture de Langres.

 

Ce fort a commencé à être construit juste avant le conflit Franco-Prussien de 1870, celui-ci sera achevé en 1885 sur des plans modifiés par le Général Séré de Rivieres.

 

De fort à cavalier celui-ci sera adapté au système polygonal permettant une  meilleure protection du fort et de ses occupants. Les travaux de modification porteront sur la transformation de fossés ouverts en fossés couverts qui seront destinés à des magasins de poudre et de stockage, construction de 2 caponnières doubles au nord et au sud du fort ainsi qu'une boulangerie dans le casernement.

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Visite uniquement sur demande au près de la mairie de Saints-Geosmes

(Chaussure adapté pour la marche, vêtements chauds et lampes électriques recommandées)

Caractéristiques du Fort en 1870 :

 

Début des travaux : 8 février 1869

Fin des travaux : 31 décembre 1885 

Coût des travaux : 1.883.870 Fr.

soit 6 028 838 euros

Structure : Forme trapézoïdale

Surface du terrain : 18 hectares

Surface du bâti : 1.91 hectare

Capacité humaine : 673 Hommes dont (13 officiers , 50 sous-officiers , 610 soldats, 1 infirmerie pouvant accueillir 16 malades .

1 écurie pour 4 chevaux

Église des Trois Jumeaux

Ancien lieu de pèlerinage, positionné à l'intersection des voies romaines conduisant pour l'une à Autun et pour l'autre à Lyon fut un lieu de passage important .Plusieurs constructions successives  d'édifices ont marqué le développement de la commune avec une  forte influence religieuse. Une crypte à 3 vaisseaux et abside hémicirculaire sous la nef de l’église actuelle est le monument le plus remarquable de notre patrimoine dont l'origine serait du datée au VIème siècle.

L'église fut construite  à la fin du XIIème siècle  sur les vestiges de l'ancienne basilique du VIIIème siècle : nef à vaisseau unique de 4 travées, couverte de fausses voûtes d'ogives  ( ogives en bois ), des modifications  furent apportées au XVIII eme siècle   par la réduction d'1/3 de sa longueur et la construction un clocher.

 

Église Notre-Dame-en-son-Assomption

Édifice religieux construit en plusieurs périodes avec de la pierre locale, les deux premières travées de la nef furent érigées au XIIIème siècle, la dernière travée avec son portail remanié fut ajoutée à la fin du XVème siècle. Les travaux de restauration engagés en 2017 ont permis de mettre en évidence des peintures murales de l'époque de la construction qui avaient été occultées part des enduits à la chaux.

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Grottes de Sabinus

A 50 mètres à peine de la source de la Marne se trouve la grotte de Sabinus.
La Legende de Sabinus Entre 68 et 70 après J.C., plusieurs peuples de Gaule et de Germanie se soulevèrent contre la tutelle de Rome. A leur tête, plusieurs chefs dont un lingon (peuple de Gaule dont la capitale était Langres) : Julius Sabinus. Ce dernier se déclarait arrière petit fils de Jules César. Après quelques victoires politiques et militaires, des légions romaines venues d'Italie matèrent ce mouvement de résitance en 70 après J.C.
La légende de Sabinus nait de la plume de Tacite et du philosophe Plutarque qui prête à Sabinus une fin tragique. Caché pendant plusieurs années, il fut capturé et exécuté avec son épouse Eponine en 79 après J.C. C'est la tradition populaire qui situe le refuge souterrain de Sabinus dans une grotte à proximité des sources de la Marne, bien qu'aucun argument historique ou archéologique ne vienne étayer cette localisation.

Source de la marne

Ce qui est appelé le kilomètre zéro de la Marne se situe derrière une grille d'une fontaine sans grand charme construite en 1877.
Le site vous apprendra que la Marne n'est pas un fleuve mais qu'elle le pourrait : la Marne se jette dans la Seine alors qu'elle est plus longue que celle-ci. En fait, il apparaît que la dénomination en fleuve est une notion subjective fortement influencée par l'histoire.

Tunnel du Canal entre
Champagne et Bourgogne

Construit à la fin du XIXe siècle, (long de10,2 km dont 4,82 km en souterrain), passe exactement à 40 m sous le parvis de l’église de Balesmes. Le creusement de ce dernier avait à l’époque susciter la colère des habitants. En effet, seule des explosions de dynamite pouvait entamer la roche, très dure. Or ces explosions avaient fini par ébranler les maisons du village, ainsi que les esprits des habitants qui craignaient surtout en raison du poids de l’église. Pour éviter les infiltrations d’eau, il a même fallut détourner le cours de la Marne. Toutefois toutes les
précautions prises, n’empêchèrent pas les accidents : éboulements et effondrements.

Fontaines et Lavoirs

Jusqu'à la réalisation de travaux d'adduction en 1965, cette fontaine-lavoir, seul point d'eau de la commune, fût, et de loin, le lieu le plus fréquenté du village. Tout le monde y descendait, souvent plusieurs fois par jour, pour y chercher de l'eau, faire boire les bêtes, faire la lessive… que de souvenirs ! En été, quand le débit de la fontaine diminuait, c'était les longues files d'attente des troupeaux.
En dessous de la fontaine, se trouve un bief qui, avant l'installation des auges, devait servir d'abreuvoir. L'usure de son pavage atteste de son ancienneté. Après une dure journée de labeur, on venait y faire passer les chevaux pour les délasser.
Comment se présentait cette fontaine au début de ce siècle ? Nous ne possédons aucun documents pour y répondre ; mais nous savons qu'en 1842, la source se tarissant, des fouilles furent entreprises par les habitants de Saints-Geosmes pour y refaire le captage.
En 1844, des travaux pour l'établissement d'une voûte-pont furent entrepris ; mais suite à des problèmes de malfaçons, il ne fut pas construit qu'un simple aqueduc.
En 1848, construction de la fontaine-lavoir. Le financement des travaux fut réalisé grâce à un impôt sur les contributions.
En 1872, travaux de réparations de la fontaine, reconstruction des murs, couverture du lavoir. La vente des terrains communaux pour la construction du fort de la Bonnelle, servit à financer ces travaux.
En 1880-81, nouveaux travaux de réparations à la fontaine et au bief. Ces travaux furent financés en partie par la vente des terrains à la compagnie de l'Est (chemin de fer).
En 1888, c'est le pavage devant les auges qui est mis en place.
En 1910, des travaux de recherche d'une source destinée à alimenter la commune en eau potable furent entrepris au lieu-dit Vatheney, mais à cause de la guerre de 1914-1918, ce projet ne fut pas réalisé.
Après les travaux d'adduction, la fontaine fut laissée à l'abandon, la couverture du lavoir fut démolie et l'ensemble subit de nombreuses dégradations.
Le lieu étant très agréable, surtout à la belle saison, une équipe de bénévole s'était alors constituée il y a plus de 10 ans maintenant, pour remettre en valeurs cette fontaine ; mais les travaux prévus ne furent qu'en partie réalisés.
Actuellement un nouvel aménagement est à l'étude.

 (Texte de l'Office de Tourisme du Pays de Langres)

Fontaine de l'Epinne

Située à proximité immédiate du village, c’est la plus ancienne fontaine de Balesmes et l’unique jusque vers 1880. A cette époque, six autres fontaines, alimentées par la source de la Marne, sont installées dans le village. La Fontaine de l’Epine est construite sur un des nombreux rus qui forment le bassin supérieur des sources de la Marne, au confluent desquels est implanté le village de Balesmes. Elle est établie sur un des côtés de la vallée de la Marne, particulièrement embroussaillé en cet endroit, d’où le nom de cette fontaine. L’eau est captée dans un édicule ouvert en forme de maison et couvert en pierres de taille de Balesmes. Edifié dans la première moitié du XIXe siècle, il était autrefois surmonté, au faîtage, d’une croix en pierre, aujourd’hui disparue. L’eau s’écoule ensuite dans un abreuvoir à bestiaux en pierre, à ciel ouvert, puis dans un lavoir de même nature, avant de rejoindre la Marne une dizaine de mètres en contrebas.

La Croix de chemin

Située à la sortie du village, sur la route de Chalindrey, vous trouverez cette remarquable croix de chemin à l’abri sous son tilleul. Datée du XVIe siècle, elle fut inscrite aux Monuments Historiques le 9 juillet 1909. Elle présente sur une face, un Christ sur la croix et de l’autre une Vierge et l’Enfant.

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